Le community management du livre, pourquoi en avez-vous besoin ?
Que vous soyez auteur, libraire, bibliothécaire ou éditeur, le « community management » est devenu une nouvelle compétence quasiment indispensable pour améliorer sa visibilité sur internet. Dans le monde du livre où les relations avec les lecteurs ont été simplifiées par la montée en puissance du web, personne ne semble pouvoir se passer de ce pan de la communication. Quelques explications sur le rôle des community managers.
Le web 2.0 rassemble. Sur les blogs, les réseaux sociaux, via les commentaires, les internautes se regroupent et échangent en fonction de leurs intérêts. Le livre n’y échappe pas. On ne compte plus les blogs, les communautés, les groupes facebook ou les profils twitter qui marquent leur intérêt pour ce bien culturel. Le community management a pour mission d’aller à la rencontre de ce public et d’installer une identité numérique pour le projet qu’il défend.
« Internet est la plus grande bibliothèque du monde, à la différence que tous les livres sont sur le sol » estime John Allen Paulos. Il est donc important d’aller vers le lecteur au lieu d’attendre qu’il ne vous trouve : cela passe entre autres par le community management.
Fédérer une communauté en ligne demande du temps, des connaissances digitales et un peu de stratégie, mais tout le monde à son échelle peut intégrer ce type de communication. Comment ? Le plus important est d’offrir du contenu aux internautes. Pour y arriver, différentes techniques :
- créer et animer des comptes facebook et twitter ;
- rédiger des posts pour votre blog ;
- intervenir sur les forums ;
- partager sa veille.
De nombreuses formations de courte durée sont proposées par des centres de formation comme Technofutur TIC. Mais de très nombreux livres blancs, des sites et des blogs dispensent également de très bons conseils pratiques pour se former rapidement.
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— Stéphanie Michaux
La description de la formation renseignée dans le billet fait référence à la « gestion de communauté ». Décliné en « gestionnaire de communauté », pour ceux qui l’aiment en français ? Ou alors « animateur-trice de communauté » ?